SOUVENIRS DE LA RETRAITE MEDITATIVE 2024
AVEC LA VENERABLE
A MOISSAC, FRANCE
La retraite de Sunyata Toulouse à Moissac, dans le sud-ouest de la France, est terminée et nous sommes retournés à nos vies quotidiennes. En revoyant les images de ces jours de paix, de sérénité et de bonheur, en compagnie d'amis méditants d'ici et d'ailleurs, mon cœur ne peut s'empêcher d'évoquer quelques attachements et souvenirs.
Souvenirs d'un lieu où nous venions avant la pandémie de Covid-19 pour une pratique méditative. Ce lieu paisible a également été le lieu de pratique d'un ordre religieux catholique (l'ordre des Carmélites), de sorte qu'il reste de nombreuses empreintes de leurs croyances et de leurs convictions. Situé sur une colline surplombant la "Cité Uval" et le grand monastère de Saint-Pierre, ce lieu était autrefois la résidence de religieuses carmélites du milieu du 19ème siècle, qui vivaient en retrait, dans la solitude, la pauvreté et l'humilité.
Souvenirs d'anciens et de nouveaux amis méditants français, dont beaucoup ne se rencontrent qu'une fois par an. Ils sont toujours les mêmes, pratiquant toujours les enseignements du Maître avec enthousiasme, sous la direction de la Vénérable Triệt Như. En discutant avec plusieurs d'entre eux, j'ai appris que de nombreux méditants ont progressé sur le chemin de la pratique et peuvent méditer avec un esprit calme et stabilisé pendant des heures. Grâce à leur présence et à leur demande, les séances de méditation de la retraite se sont alors prolongées jusqu'à 30 minutes, permettant ainsi à notre système nerveux parasympathique d'être activé, et donc à notre esprit d'être paisible et calme après chaque séance de méditation. Le sixième patriarche Hui Neng a dit un jour : "Même si les gens viennent du Nord ou du Sud, la nature de Bouddha ne connaît ni le Sud ni le Nord". Je suis tellement imprudent et irrespectueux envers les patriarches que je pense secrètement que si le patriarche Hui Neng vivait au 21e siècle, il dirait également que la nature de Bouddha ne connaît pas non plus l'Est et l'Ouest.
Un méditant français participant pour la première fois
à la retraite méditative avec la Vénérable
Souvenirs d'amis méditants qui n'ont pas hésité à se déplacer pour venir pratiquer ensemble. Certains sont venus de Paris, à plus de 600 kilomètres et 7 heures de voiture. Dieu Tri et Ngoc Ha, malgré leur âge avancé, ne manquaient pas une seule séance d'entraînement et trouvaient souvent le moyen de nous encourager par des mots simples et amicaux, afin que nous ayons la motivation nécessaire pour mener à bien le travail qui nous était confié. M. Tam Hi est venu à Moissac avec l'optimisme, le sourire toujours aux lèvres. Les photos qu'il a prises sont devenues des souvenirs pour ceux qui ont eu la chance de participer à cette retraite inoubliable de 5 jours. Et ce serait un grand oubli si nous ne mentionnions pas Nhat Hoa, ses échanges et partages sincères avec les méditants français, ses contributions spécifiques et efficaces dans la traduction directe des enseignements de la Vénérable, son animation des séances de qigong en plein air à 6h30 du matin en ces froides journées de printemps. De nombreux amis français ont également reconnu cet enthousiasme et cet altruisme, ils sont venus à sa rencontre pour le lui exprimer (il se trouve que nous étions à côté de lui et que nous avons donc également "bénéficié" de cet éloge, nous voudrions donc dire, maintenant et tardivement, merci à notre ami méditant de Paris). Nous remercions également le comité d'organisation local d'avoir créé les conditions favorables pour que les méditants d'ici et d'ailleurs aient l'occasion de rencontrer à nouveau la Vénérable pendant ces 5 fructueux jours de retraite.
Les méditants parisiens participaient joyeusement à la retraite méditative
Enfin, il y a les souvenirs de la Vénérable, les moments où elle est revenue à Toulouse ont été des moments qui nous ont apporté une bouffée d'air frais et de vitalité. Les méditants de la retraite, dont nous bien sûr, ont ressenti le dévouement et le travail inlassable de la Vénérable, qui malgré son âge avancé et son éloignement géographique, a perpétué l'enseignement du Maître et a continué à apporter des bénéfices concrets à tous. La Vénérable a résumé notre voie de pratique en un seul mot, Dharma, aidant les méditants occidentaux ici, en une matinée, à comprendre immédiatement et correctement les enseignements du Bouddha et à les pratiquer en toute tranquillité d'esprit. Nous avons pratiqué les exercices que le Vénérable nous avait enseignés cette année (comme "Fermer les yeux, regarder droit devant"), et heureusement, nous avons reconnu le mental (depuis toujours) tranquille, calme et vide de chaque personne. Je me suis permis d'y demeurer paisiblement : chaque séance de méditation avec le Vénérable est un moment de paix, de sérénité et de connaissance dans un état éveillé !
La Vénérable Triệt Như dispensant le Dharma à Moissac (France)
C'est pourquoi, pour finir, nous voudrions simplement exprimer notre gratitude à la Vénérable.
Namo Sakya Mouni Bouddha.
Tâm Minh,
Un méditant de Sunyata Toulouse.
Source de l’aricle (en vietnamien) : https://www.tanhkhong.org/p1184a4181/tam-minh-ky-su-ve-khoa-nhap-that-2024-o-thi-xa-moissac-france
Traduit en français par Bùi Phương Trâm et Marc Giang.
L’envie de partage de chacun, la richesse de l’enseignement de la Vénérable. La chance de chacun d’être là, de méditer ensemble, se ressourçant pour les mois à venir où nous méditerons seuls.
Un temps sacré qui laisse place au silence profond et une plus grande place au parasympathique en nous, comme si bien écrit.
C’était du bonheur de commencer les journées par du chi qong dedans ou dehors. Cette année pluvieuse nous a empêchés de pratiquer la marche méditative dans le parc, mais elle a été singulière puisque permettant à chacun de trouver un rythme propre.
Je suis désolée, je ne sais pas qui est la personne qui a écrit, peut-être un méditant de Paris ?
Mes amitiés et mes remerciements.
Elisabeth A.
L’envie de partage de chacun, la richesse de l’enseignement de la Vénérable. La chance de chacun d’être là, de méditer ensemble se ressourçant pour les mois à venir où nous méditerons seuls. Un temps sacré qui laisse place au silence profond et une plus grande place au parasympathique en nous, comme si bien écrit.
C’était du bonheur de commencer les journées par du chi gong dedans ou dehors. Cette année pluvieuse nous a empêchés de pratiquer la marche méditative dans le parc, mais elle a été singulière puisque permettant à chacun de trouver un rythme propre.
Je suis désolée, je ne sais pas qui est la personne qui a écrit, peut-être un méditant de Paris ?
Mes amitiés et mes remerciements.
Elisabeth A.